Visiteur, bienvenue sur ce blog. Celui-ci est sans prétention, il n'existe que pour partager quelques bons moments passés sur mon vélo et si possible vous donner envie d'en faire autant. Bonne lecture et revenez quand vous voulez.
6 heures debout. Le ciel est clair... s'est parti. Les préparatifs  avaient eut lieu la veille, donc il ne reste qu'a charger le XFLOW et prendre la route de la Savoie. Quelques 2 heures plus tard je suis a pied d'oeuvre, Feissons sur salins. Une belle ascension m'attend pour atteindre mon objectif "Le Col du Jovet" à 2404m. Le village est encore dans l'ombre, la température ne dépasse pas les 7°c et j'attendrai d'avoir parcouru quelques km et trouver le soleil de l'adret pour enlever une couche. Finalement le beau temps s'installe et s'est avec une agréable température que je passerai ma journée. 3 kms plus loin voila le premier col du parcours 73-1619 pour les initiés et un tintamarre de cloche pour le fêter, les tarentaises sont là. Je grimpe dans la forêt et j'ai hâte de trouver les alpages pour rouler au soleil. Bientôt je franchi le deuxième col "du parchit" et découvre pour la première fois mon objectif très loin, très haut, je devine par un rapide calcul que la pente devrait s'accentuer et les kms qui suivent me donnent raisons mais sans jamais dépassés 11%. Enfin je sors de la forêt et commence a découvrir le panorama fantastique des glaciers de la vanoise j'aurai tout loisirs d'en profiter toute cette journée. Au détour d'un virage une ribambelle de marmottes s'affolent en m'apercevant et je fais une petite pause pour les admirer. Je souffle un peu car le passage des 2000m est toujours une épreuve d'autant plus que ce matin j'étais à 200m. La montée dans les alpages se poursuit dans ces paysages féeriques et les arrêts se font de plus en plus souvent. Je franchis le 3° col sans le remarquer c'est en consultant la carte que je le verrai à l'arrivée au sommet. Sommet qui se rapproche maintenant très vite, le chemin en bon état jusqu'à présent rejoint celui qui monte de Bozel et est très abîmé, creusé d'ornières et boueux. Des engins de chantier sont en effet montés pour réparer et agrandir le refuge du Jovet. Le final qui aurait du être superbe s'est transformé en galère, les ouvriers ont creusé une énorme tranchée sur le sentier d'accès au col et s'est crotté, moi et le vélo, que j'atteins mon objectif.



Pour descendre j'essaie d'éviter ce bourbier en tirant à flancs le long du Dou de Moûtier et rejoindre le sentier de montée un peu plus loin. Mais il me reste encore un col à franchir que, sur le papier, je croyais être une formalité. Il sera plus compliqué que je pensais puisque c'est une véritable descente enduro qui m'attend, quel délice cette descente dans un sentier étroit, très pentu, très technique traversant les myrtillés roussis par l'automne arrivant. C'est après une bonne heure de descente que je rejoins mon point de départ.

Aller la neige tu peux tomber maintenant.