Visiteur, bienvenue sur ce blog. Celui-ci est sans prétention, il n'existe que pour partager quelques bons moments passés sur mon vélo et si possible vous donner envie d'en faire autant. Bonne lecture et revenez quand vous voulez.

Le Col Agnel

Chaque année un objectif, pour moi le choix va souvent vers un ou plusieurs grands cols, c'est ce qui motive le cycliste à effectuer des sorties d'entraînement dès le printemps venu et parfois même au sortir de l'hiver.
Depuis longtemps j'avais coché le col Agnel à la frontière Franco-Italienne, voilà qui est fait.
Toujours escorté de mon pourvoyeur en nourriture, ma chère et tendre épouse qui m'accompagne avec son VAE en gérant au mieux sa batterie pour atteindre le but convoité et qui nécessite d'appuyer fort sur les pédales pour y arriver.


Nous partons de "Fort Queyras" d'abord par une petite mise en jambe en fond de vallée jusqu'au pont de ville vieille que nous franchissons en nous préparant à mettre "tout à gauche" pour affronter la première rampe qui coupe le souffle compte tenu de l'altitude de départ.
Un grand virage à droite puis un second, plus haut, à gauche et le rythme est pris. Bonjour à la demoiselle coiffée en passant et nous voici aux portes de Molines en Queyras, un replat qui permet de découvrir l'église Saint Romain et son clocher typique du Queyras et accessoirement de s'alimenter car l'effort commence vraiment maintenant. 


Un panneau indique "ITALIE", nous laissons donc la route de Saint Véran, provisoirement car en redescendant nous ne manquerons pas de venir nous ravitailler en miel chez notre fournisseur favori "le chalet du miel" un peu plus loin sur celle-ci.






Nous voici donc dans une deuxième rampe pour accéder au village de Molines et ses chalets en mélèze, les motos sont nombreuses sur cette route et souvent irrespectueux des pauvres cyclistes qui respirent les odeurs d'échappement, mais il faudra faire avec jusqu'au sommet.


La RD205 traverse d'abord "Pierre grosse" puis "Fontgillarde" derniers hameaux avant la haute montagne qui nous voit franchir la côte 2000, passage délicat à partir du quel la respiration est plus difficile, surtout psychologiquement.











La route est agréable jusqu'à  la jonction avec l'ancien canal de Rouchas, le long duquel nous pouvons découvrir les statues érigées en hommage aux paysans locaux.
Le profil change véritablement à cet endroit et les pourcentages deviennent vraiment important sur 5km. 





Heureusement le paysage, l'ambiance attisent l'envie de continuer et l'arrêt photo permet de se détendre pour mieux repartir.






Enfin nous atteignons le refuge Agnel très fréquenté en cette fin d'été et nous commençons à bien voir le col, mais qu'il est encore loin! pourtant encore 3km mais quels 3km. 





Allez courage, un virage, puis un autre et nous voici sous le col, à portée de fusil, soudain les forces reviennent et voici le sommet. Au moment où, ils nous semble être devenus invincible et capable de grimper encore et encore! ce doit être le manque d'oxygène.

 

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